Perçue comme une technologie innovante et performante, la virtualisation n’en possède pas moins quelques inconvénients.
Coût
La mise en place d’une architecture virtualisée nécessite l’investissement dans une machine physique – le serveur – possédant des caractéristiques très pointues. Il faut en effet que la machine physique soit dotée de plusieurs processeurs, d’une RAM élevée et de disques durs de grande capacité. Ce type de machine a évidemment un prix.
Il faut aussi signaler le fait que la virtualisation consomme déjà 5 à 10 % des ressources de la machine hôte et que le fonctionnement de la virtualisation représente déjà environ 30 % de la charge machine.
Disponibilité
Le vrai problème de la virtualisation réside néanmoins dans le fait que si le serveur physique bug ou tombe en panne, les machines virtuelles seront aussi indisponibles ou en panne. Cela peut entrainer une indisponibilité des services des serveurs virtuels et éventuellement une perte de leurs données, notamment si les systèmes virtuels n’ont pas été inclus dans le régime de sauvegarde général du SI.
Sécurité
Par ailleurs, si une faille de sécurité est présente sur l’hyperviseur, tous les serveurs virtualisés sont aussi exposés à des risques. D’autant plus que certains systèmes virtuels ne reçoivent de correctifs que tardivement. Ils deviennent donc des portes d’entrée privilégiées pour les virus et les attaques de toutes sortes.
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